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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 21:04

Je pense que les gens ont la capacité de se guérir eux-mêmes. Une fois qu’ils l’ont compris, ils peuvent explorer leur potentiel de bien-être. Il est important de faire la distinction entre guérir et soigner.

Guérir est un processus par lequel on devient entier et au cours duquel on trouve un sens à ce qui se produit dans notre vie. Guérir veut dire harmoniser tous les aspects de notre être: physique, émotionnel, mental et spirituel. L’idéogramme chinois qui renvoie à ces quatre plans est xin, qui veut dire «cœur-esprit».

Se soigner sert en général à éliminer ou à réduire des symptômes ou une maladie. Cela sous-entend habituellement une démarche impliquant le corps ou un processus corporel. Le traitement vise à arrêter, à contrôler ou à éliminer une situation particulière. En général, la responsabilité des soins est laissée à une autre personne, qui est habituellement un spécialiste de la santé.

La guérison est quelque chose que nous entreprenons nous-mêmes. Lorsque nous comprenons ce qu’est la guérison, nous savons qu’un problème physique ou physiologique particulier ne doit pas nécessairement amoindrir notre qualité de vie. Nous savons que la vie englobe beaucoup plus que la matérialité, que notre physique. La guérison nous aide à entrer en contact avec notre identité profonde, dans un contexte plus vaste, quel qu’il soit pour nous. La guérison est ce qui fait déboucher notre sentiment de solitude sur quelque chose de plus grand que nous. Nous entrons alors en harmonie avec nous-même et avec notre environnement. Même si on ne peut pas se soigner, on peut guérir.

Ces quelques exercices de Qi Gong ont été utilisés par une personne qui s'est guérie du cancer. Le Qi Gong nourrit et soutient la Rate, le Foie et les Reins, organes qui sont affaiblis pendant les traitements anti-cancer. On encourage souvent les personnes en traitements anti-cancer à pratiquer cet ancien art martial chinois.

LE CHEVAL
Se tenir debout, les pieds rassemblés et les bras le long du corps. Le poids est sur l’avant des pieds, le dos droit. À l’inspiration, inspirer à partir de la plante des pieds jusqu’au Dan Tien, un point qui se trouve sous le nombril au centre du corps, et vers les poumons. Respirer ainsi profondément à quelques reprises. Déplacer le pied gauche sur le côté à une distance aisée. Les genoux sont déverrouillés. Lentement, amener les mains fermées en poing sur les os des hanches (l’intérieur des mains fait face au ciel). Détendre tout d’abord le bras droit en coup de poing tout en expirant. Pour bien des gens, l’exagération de l’expiration, combinée au mouvement de coup de poing, est une merveilleuse façon d’exprimer et de laisser sortir la frustration et la colère accumulées. Ramener la main sur la hanche. Faire la même chose avec le bras gauche. Commencer par trois coups de poing par bras, puis augmenter à cinq, et ensuite à sept. Ramener les bras le long du corps. Redresser les jambes et ramener la jambe gauche près de la droite.

POINTER LA LUNE DU DOIGT
Cet exercice est particulièrement bon pour le lymphœdème, qui est une enflure se produisant lorsque le liquide lymphatique se ramasse dans les tissus des bras et des jambes. Cette enflure peut survenir après une chirurgie ou une radiothérapie mammaire.

Se tenir debout (ou assise), les pieds rassemblés et les bras le long du corps. Le poids est sur l’avant des pieds, le dos droit et les genoux sont déverrouillés. À l’inspiration, inspirer à partir de la plante des pieds jusqu’au Dan Tien, un point qui se trouve sous le nombril au centre du corps, et vers les poumons. Déplacer le pied gauche sur le côté à une distance qui semble aisée. Le majeur de chaque main vient se coller contre le pouce. L’intérieur des mains fait face au ciel quand elles montent. Commencer le mouvement avec le bras droit. À l’expiration, faire le balancier avec ce bras, en diagonale devant la poitrine aussi haut que possible sur le côté gauche. Suivre les doigts des yeux. Laisser tomber le bras droit et faire le balancier avec le bras gauche. Un rythme naturel s’installera dans le mouvement. Ne pas oublier d’expirer en montant le bras. Commencer avec trois mouvements de balancier par côté, puis augmenter à cinq, puis à sept. Ramener les bras le long du corps. Redresser les genoux et rassembler les pieds.

LA GRUE
C’est l’exercice tout désigné pour nous faire voir si notre esprit est ailleurs pendant que nous le faisons. La concentration et la centration voulues pour faire cet exercice seront plus difficiles si nous nous mettons à penser à la préparation du souper ou à notre liste de choses à faire. Se tenir debout, les pieds rassemblés et les bras le long du corps. Le poids est sur l’avant des pieds, le dos droit et les genoux sont déverrouillés. À l’inspiration, inspirer à partir de la plante des pieds jusqu’au Dan Tien, un point qui se trouve sous le nombril au centre du corps, et vers les poumons. Les bras, les épaules et les poignets sont détendus. Déplacez le pied gauche sur le côté. Trouver un point à fixer sur le sol ou sur le mur en face de vous. En inspirant, transférer le poids du corps sur un de vos pieds (celui qui vous vient naturellement). Soulever le pied libre et en placer la plante sur le côté ou l’arrière du genou de l’autre jambe. Lentement, monter les bras jusqu’à la hauteur des épaules, paumes face au ciel. Tenir la position et retenir la respiration. En expirant, descendre lentement le pied vers le sol et ramener les bras le long du corps. Transférer ensuite le poids du corps sur l’autre pied et faire la même chose. Faire en sorte que tous les mouvements soient lents et harmonieux. Ramener les bras le long du corps. Redresser les genoux et ramener la jambe gauche près de la droite.

L’OURS
Se tenir debout, les pieds rassemblés et les bras le long du corps. Le poids est sur l’avant des pieds, le dos, droit et les genoux, déverrouillés. Déplacez le pied gauche sur le côté, à une distance aisée. Tout le corps doit être détendu et mou. À l’inspiration, arquer le dos et pousser la tête et les épaules vers l’arrière aussi loin que possible. Les bras montent légèrement, paumes ouvertes vers le ciel. Cet exercice est excellent pour ouvrir la poitrine. À l’expiration, se laisser tomber vers l’avant, les genoux légèrement pliés, les épaules voûtées. Laisser tout l’air sortir des poumons. Tout relâcher. Refaire une seconde fois lentement. Ramener les bras le long du corps. Redresser les genoux et ramener la jambe gauche près de la droite.

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 20:58

Voici le témoignage que m’a spontanément écrit une personne ayant pris part à un de mes ateliers. Il m’a beaucoup touché et m’encourage à continuer dans la voie du TAO. Je souhaite donc vous le partager.

Bonjour Annie, Je te fais parvenir ici mon témoignage relatif à l’expérience extrêmement positive que j’ai vécue avec le chi kung amaigrissant dans ton atelier et dans ma vie! J’avais réussi à maintenir un poids-santé jusqu’à l’âge de 27 ans. En raison de difficultés de couple, j’ai pris 50 livres dans une période d’au plus un an. Une fois que nous avons mis fin à notre relation, je suis restée avec un surplus de 35 livres auxquels s’ajoutaient plus ou moins 15 livres selon les états d’âme et surtout le stress au boulot.

Je souhaitais ardemment perdre ce surplus de poids. La solution m’est arrivée par l’entremise d’un courriel. Vu que je suis abonnée au bulletin d’Alchymed, je recevais souvent la publicité d’Annie concernant le chi kung amaigrissant. Ce n’est qu’en novembre 2006 que je me suis enfin décidée à suivre l’atelier, fermement convaincue que je réglerai ce problème une fois pour toute! Hésitante et tremblante à mon arrivée, j’avais peur de me faire reprocher encore ce fameux surplus de poids. Au contraire, je fus accueillie avec douceur et sérénité. De plus, j’ai été profondément touchée par le professionnalisme de la démarche d’Annie. Questionnaire, examen énergétique individuel, bilan personnel avant même de débuter le cours.

Mon feeling était bon : j’étais à la bonne place avec les bonnes personnes au bon moment! Ensemble, nous avons décortiqué l’essence de la pratique du chi kung et surtout comment l’appliquer concrètement dans notre vie. Enfin, j’ai compris ces fameuses rages de sucre, ce besoin éternel de caféine avant même de sortir du lit et surtout cette faim qui ne cessait de me tenailler l’estomac. Le chi kung fonctionne de manière globale où chacun de nos organes a des répercussions sur les autres et tout ceci forme un cycle. Dès qu’un organe s’avère trop stimulé ou qu’il est en panne, l’ensemble des autres organes s’en ressent et survient nécessairement un déséquilibre. Dans mon cas, l’organe affaibli était le foie.

Dès la fin de la première journée, j’ai mis en pratique cette nouvelle façon de m’alimenter. C’était toute une épreuve puisque j’avais un souper d’anniversaire au restaurant le soir du premier jour de l’atelier. Qu’elle ne fut pas ma surprise de volontairement faire des choix alimentaires éclairés et surtout d’accepter de ne pas prendre de dessert! J’avais affronter l’épreuve haut la main! Et j’ai poursuivi ainsi tout le mois de novembre en effectuant de manière rigoureuse les exercices d’accompagnement proposés pour aider à brûler les graisses et ceux qui donnent de l’énergie. À la fin du mois de novembre, j’avais perdu 10 livres. Le plus merveilleux est que je n’ai jamais ressenti la faim et ce pendant tout ce mois et le suivant!

À la fin mars, je pesais 151 livres. J’avais donc perdu au total 35 livres. Il ne me restait que 15 livres à perdre. Mais une fatigue et un manque d’énergie se sont installés et j’ai demandé conseil à Annie. Elle m’a proposé de reprendre peu à peu certains aliments et de la rappeler au courant des deux semaines suivantes. Je ne l’ai pas fait parce que j’ai appris une magnifique nouvelle que mon conjoint et moi attendions depuis deux ans et demi : j’étais enceinte! Quelle belle nouvelle!

À ma première visite chez le médecin, Sylvie, mon docteur, a remarqué ma perte de poids et m’a demandé quelle approche j’avais préconisée. Je lui ai parlé du chi kung et de ses principes et voici ce qu’elle m’a répondu : « Je suis convaincue que ce changement alimentaire a contribué largement au fait que tu tombes enceinte! » Et vous savez quoi? J’y crois fermement! D’ailleurs, l’article du Bulletin mensuel d’Annie au mois de mai 2008 intitulé Second printemps explique très bien comment le Tao et le chi kung peuvent contribuer à la fertilité.

J’ai passé une merveilleuse grossesse remplie d’énergie et surtout je n’ai pris que le poids nécessaire pour le bébé. Dès que je me sentais faible, irritée, impatience ou que j’avais des rages de sucre, je regardais attentivement mon alimentation et je trouvais la solution. Il va sans dire que je mangeais normalement et non dans le but de perdre du poids. Après l’accouchement, j’avais 25 livres à perdre. J’avais la ferme intention de reprendre le chi kung amaigrissant mais je n’ai pas eu à le faire. Simplement en surveillant mon alimentation selon les principes du tao, j’étais retombée à 143 livres en deux mois. Soit 9 livres de moins qu’avant ma grossesse.

J’ai allaité notre fils jusqu’à tout dernièrement et je vous avoue que les principes du chi kung m’ont été fort utiles pour rester en forme et pleine d’énergie. J’ai fait à quelques reprises les exercices énergisants. Ils m’ont été d’un grand secours surtout lors des quelques nuits blanches passées en compagnie de mon fils. Aujourd’hui, je suis enceinte à nouveau et je me porte merveilleusement bien. Nous aurons notre second fils en mai prochain. J’ai toujours à l’esprit les principes même du chi kung dès que je ressens une baisse d’énergie ou un déséquilibre à l’intérieur de moi.

Le chi kung et les principes du Tao qui en découlent m’ont appris beaucoup autant sur moi que sur le cycle d’énergie des organes. Maintenant, je suis une personne calme, sereine, posée et surtout ancrée. À travers ce processus, j’ai compris beaucoup de mes comportements et surtout des émotions qui en découlent. Ainsi, je suis une femme avec un poids-santé à vie ! Youpi! Merci du fond du cœur Annie et merci pour tous tes encouragements et ton support !

Bonne chance à toutes et à tous ! Sylvie A. (Montréal, atelier de Novembre 2006)

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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 15:08

Cette méditation est très calmante. Elle charge les Reins et les os. Elle vous prépare donc à l'hiver en chargeant vos Reins (Les Reins correspondent à l'hiver).

-Allongez-vous au sol, bras le long du corps et paumes des mains plat sur le sol. Fermez les yeux.

-Dirigez votre attention vers votre ventre, votre Dan Tien et respirez-y. À l’inspiration, le ventre gonfle. À l’expiration, il dégonfle. On continue de respirer ainsi dans le Dan Tien.

-Maintenant, dirigez votre attention vers le dessous de votre pied, là où commence le creux de la voûte plantaire, en-dessous des orteils. C’est l’endroit où commence le méridien du Rein.

-Respirez doucement et lentement dans ces deux points. Respirez par le nez. Maintenez votre attention et votre sourire sur ces points. Observez les sensations. Peut-être sentez-vous un picotement, une chaleur, une ouverture, un mouvement... Par la respiration et la focalisation, vous activez le Puits des Reins. Inspirez, expirez.

-Maintenant, faites monter votre inspiration à l’intérieur de votre pied jusqu’à votre cheville. Expirez. Inspirez, expirez. À l’inspiration, c’est l’énergie bleue de la terre qui entre et vous nourrit. À l’expiration, elle se répand dans vos pieds, de l’intérieur. À l’expiration, c’est comme si vous utilisiez le chi frais que vous venez d’inspirer pour nettoyer l’intérieur de votre corps du chi stagnant. Inspirez-expirez...

-Maintenant, faites monter votre inspiration du dessous du pied jusqu’au genou. Expirez. Inspirez, expirez. À l’expiration, l'énergie se répand dans vos avant-jambes, de l’intérieur. Inspirez par l’intérieur, expirez par l’intérieur... Inspirez-expirez...

-Maintenant, faites monter votre inspiration du dessous du pied jusqu’ l’articulation du fémur. Expirez. Inspirez, expirez. À l’expiration, c’est comme si vous utilisiez le chi frais que vous venez d’inspirer pour nettoyer l’intérieur de votre corps du chi stagnant. l’inspiration, c’est l’énergie bleue de la terre qui entre et vous nourrit. À l’expiration, elle se répand dans vos jambes et vos articulations des hanches. Inspirez, expirez...Inspirez, expirez.

-Maintenant, tout en continuant de respirer ainsi, faites monter le chi bleu vers votre bassin et laissez-le emplir votre Dan Tien et tout votre bassin. Sentez le chi couler vers votre bassin. Inspirez, expirez. À l’inspiration, vous amenez du chi frais. À l’expiration, vous repoussez le chi stagnant avec le chi frais et vous emplissez votre bassin et vos jambes et pieds de chi frais. Inspirez, expirez...

-Continuez d’inspirer et d’expirer. Et amenez maintenant votre respiration et le chi bleu frais dans votre colonne vertébrale, inspirez, expirez, dans votre torse, inspirez, expirez. À l’inspiration, le chi frais arrive et à l’expiration, il repousse le chi stagnant vers les pieds et prend de l’expansion dans le corps. Laissez votre inspiration monter jusqu’à votre occiput et votre tête. Inspirez, expirez. Inspirez, expirez. Sentez le mouvement qui monte des pieds vers la tête. Sentez que la respiration se fait aussi par les bras et les paumes des mains. Naturellement. Inspirez, expirez.

-Incluez votre poitrine et votre ventre, où se trouvent tous vos organes internes. Incluez votre visage. Vous êtes devenu une grande respiration. À l’inspiration, vous vous gonflez comme un ballon, à l’expiration, vous vous dégonflez. Et chaque fois, vous absorbez davantage de chi dans votre corps et vous allégez vos tensions en repoussant le chi stagnant par l’intérieur de votre corps avec le chi frais. Inspirez, expirez. C’est tout votre corps qui respire. Et vous respirez par tous les pores de votre peau aussi. Inspirez, expirez... Inspirez, expirez...

-Continuez de respirer ainsi. Maintenant, nous allons condenser l’énergie dans nos os pour les renforcer et nourrir par la même occasion nos Reins, qui sont les organes qui soutiennent les os, le système nerveux et le cerveau. Inspirez et expirez dans tout votre corps. Avec votre intention, en inspirant, dirigez le chi que vous inspirez vers les os de votre corps. À cette étape de la méditation et d’ondes cérébrales, vous pouvez le faire simultanément dans tous les os. À l’expiration, allez concentrer le chi dans la moelle des os et dans tous les os plats du corps. Sentez la concentration dans le centre de vos os. Inspirez la lumière bleue dans vos os. Expirez-la et concentrez-la dans la moelle. Inspirez dans les os. Concentrez dans les os. Cette respiration permet de recharger les batteries que sont vos reins. Inspirez, expirez. Sentez combien cette lumière bleue est reposante et calmante

-Ramenez maintenant votre attention vers votre Dan Tien et respirez dans votre Dan Tien. À l'inspiration,, le ventre gonfle, à l'expiration, le ventre dégonfle. Et souriez tout votre corps.

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 19:03

En Provence, cette soupe est plus un remède qu’une soupe. Elle vient contrer la grosse fatigue des lendemains de veille. Certains, plus gourmands et au foie plus solide, y rajoutent des croûtons recouverts de fromage râpé sur fond d’huile d’olive et même un oeuf entier. Le bouillon est ensuite versé sur les croûtons et le fromage, et l'oeuf.

Vous aurez deviné qu’aïgo boulido veut dire « eau bouillie » en Provençal. (Le Provençal est une langue à part entière, pas un dialecte, au même titre que toutes les langues romanes : français, italien, espagnol, portugais et roumain.)


Temps de préparation :
Assez rapide

Ingrédients pour 6 personnes :
1 litre d’eau
1 tête d’ail (gousses épluchées) (Rate, Poumons)
3 ou 4 branches de sauge (Poumons, Rate)
Qqes CS d’huile d’olive (Reins)
Qqes CS de gruyère râpé (Rate)

Faites bouillir l’eau. Dès qu’elle arrive à ébullition, ajoutez-y les gousses d’ail. Laissez bouillir pendant 15 à 20 minutes. Au moment de servir, ajoutez les branches de sauge et faites bouillir pendant une minute. Versez un filet d’huile d’olive dans le fond de l’assiette creuse, déposez-y les croûtons et le fromage si vous le désirez.

Si vous laissez infuser la sauge trop longtemps, le bouillon sera trop amer.

Bon automne!

 

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 18:42

Pour comprendre les multiples forces mentales, émotionnelles et physiques qui influent sur notre santé et notre bien-être, nous devons apprendre à sentir notre corps, nos muscles, nos organes, nos os, nos tissus de façon plus impartiale. Nous devons apprendre à prendre des « clichés sensoriels » internes de notre fonctionnement organique. Ce faisant, nous pourrons observer les diverses habitudes de notre structure psychocorporelle, ainsi que les principes physiologiques qui donnent à ces habitudes le pouvoir d’influer sur notre santé. Ceci est important vu qu’on estime que les problèmes liés au stress comptent de nos jours - directement ou indirectement - pour 50 à 80 % de toutes les maladies : rhumes chroniques, hypertension, maladies cardiaques,  ulcères, syndrome du colon irritable, dépression, arthrite, insomnie, certains types de cancer et bien d’autres affections.

Le stress mine notre santé en autres en augmentant la production de cortisol, qui vient réprimer le système immunitaire. Une étude dont les résultats furent publiés au début des années 1990 dans le New England Journal of Medicine indique par exemple que des gens sains à qui on donnait des gouttes nasales contenant le virus du rhume réagissaient directement en fonction de leur niveau de stress émotionnel. D’autres études ont prouvé que le stress - ainsi que la peur et l’anxiété qui lui sont souvent associées - pouvait faire empirer des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques et la polyarthrite rhumatoïde. En apprenant à nous sentir de l’intérieur, nous en viendrons à comprendre que le stress n’est pas toujours celui qui est en cause - un certain degré de stress peut en fait être bénéfique à notre santé - mais que ce sont plutôt les façons habituelles dont nous réagissons au stress qui le sont. C’est là que nos émotions jouent un rôle majeur.

Les émotions et le système nerveux autonome
Quand nous sentons les choses de l’intérieur lorsque nous pratiquons le chi kung (Qi Gong) sous toutes ses formes, nous ressentons la relation entre nos émotions et le système nerveux autonome, qui contrôle les muscles lisses et les glandes. Ce système a comme fonction de susciter ou d’inhiber certaines activités et sécrétions internes et externes. En apprenant à percevoir les effets physiologiques de la peur, de la colère et de l’anxiété en nous, nous comprenons mieux comment ces émotions sont liées à la branche sympathique du système nerveux autonome, qui prépare le corps au combat ou à la fuite. Le système sympathique réagit en « sympathisant » avec nos émotions, surtout celles qui sont liées à la peur, au danger et à la stimulation : transpiration, bouche sèche et toute autre forme d’excitation. Ce système dont les ramifications se situent principalement dans la poitrine et les zones situées près du milieu de la colonne vertébrale, communique avec le reste du corps en transmettant les impulsions du cerveau par l’intermédiaire des chaînes de ganglions sympathiques qui descendent le long des deux côtés de la colonne vertébrale. À partir de ces ganglions, des fibres nerveuses transportent les impulsions vers les divers organes internes. Ces impulsions font diminuer le mouvement dans les organes digestifs, augmenter le rythme cardiaque et la tension artérielle, resserrer les vaisseaux sanguins. Elles dilatent les passages d’air dans les poumons, libèrent le sucre emmagasiné dans le foie et inonde le corps d’adrénaline et de norépinéphrine en provenance des surrénales, tout cela pour que davantage de sang et d’énergie soient disponibles pour  le passage à l’action.

Les émotions dites négatives ont une certaine valeur
Malgré les problèmes qu’elles suscitent dans notre vie,  ce que nous appelons « émotions négatives » constituent une valeur importante sur le plan de la survie. Elles sont des signaux qui nous indiquent que quelque chose va mal dans notre vie ou que nous devons passer à l’action pour éviter un problème. L’anxiété ressentie par l’étudiant la veille d’un examen ou celle du cadre qui doit remettre un rapport financier le lendemain peu jouer un rôle positif puisqu’elle les incitera à se bien préparer, en autant que l’anxiété ne soit pas excessive et ne vienne pas causer de la peur et un manque de concentration. La colère éprouvée par une femme envers un homme qui abuse physiquement ou psychologiquement d’elle la poussera soit à quitter cet homme, soit à entamer une relation plus saine avec une autre homme, pour peu que cette colère ne la pousse pas à devenir violente. La colère qu’une mère ressent envers son adolescente qui ne rentre pas de la nuit viendra peut-être motiver la mère et la fille à essayer de communiquer sur un autre mode. Elles foisonnent les émotions soit-disant négatives pour nous fournir des informations capitales sur ce qui se passe dans notre vie, en autant qu’elles ne soient pas excessives. Et ces informations peuvent nous aider à poser des gestes intelligents pour nous et pour les autres.

Malheureusement, nombre de nos émotions négatives atteignent souvent un point où elles ne semblent avoir aucune résolution apparente. Elles nous laissent le cœur battant, les muscles raidis, la digestion altérée, avec de la constipation, de la tension, etc. Le temps faisant, ces malaises peuvent devenir chroniques et consommer l’énergie dont nous avons besoin pour guérir et grandir spirituellement. Une fois que ces problématiques deviennent ancrées, la branche parasympathique du système nerveux autonome, dont le rôle est de freiner le système nerveux sympathique, ne pourra apporter qu’un soulagement temporaire, à moins que nous réussissions à apprendre comment le mettre en fonction sur de plus longues périodes.


Comment mettre en marche le système nerveux parasympathique

Pour mettre en marche le système nerveux parasympathique, il est bon d’avoir quelques notions de son fonctionnement. Les neurones de ce système se trouvent principalement dans certains nerfs crâniens, comme le nerf vague qui vient du bulbe rachidien, et dans la partie inférieure de la colonne vertébrale. Les ganglions parasympathiques ne courent pas le long de la colonne vertébrale mais sont localisés près des organes sur lesquels ils ont une influence. Les impulsions venant de ces ganglions réduisent le rythme cardiaque, dilatent les vaisseaux sanguins, augmente le péristaltisme et resserrent les passages d’air des poumons, permettant ainsi au corps de ralentir et de se reprendre.

Comment pouvons-nous intentionnellement mettre en marche le système nerveux parasympathique, et ainsi réagir au stress et le réduire, sans l’aide de psychologue, de massothérapeute, etc.? Nous pouvons le faire grâce à l’attention. Lorsque nous sommes tendu ou stressé, notre attention - contrôlée par le système nerveux sympathique - se concentre automatiquement sur la cause de notre tension, sur les pensées et émotions compulsives étant en rapport avec la tension, ou encore sur des symptômes physiques particulièrement déplaisants. Ces réactions nous étriquent à un point tel que nous ne voyons aucune autre alternative. Pour apprendre à relaxer dans de telles situations, il faut apprendre à jouer avec l’attention et à l’élargir afin d’y inclure les parties de nous qui ne sont pas sous l’emprise de la négativité. « Il suffit de fermer les yeux et de se syntoniser sur les parties du corps avec lesquelles vous êtes le plus à l’aise. Quand vous sentez cette aise dans un endroit de votre corps, appréciez-la et laissez-la s’approfondir et se répandre d’elle-même au reste de votre corps. L’aise, c’est bien plus qu’une simple parole ou un état de paresse. Quand vous plongez dans cette zone d’aise intérieure, c’est que vous avez mis en marche le système parasympatique, votre capacité naturelle à relaxer. » La respiration naturelle joue un rôle important pour apprendre à se laisser aller profondément dans cette aise intérieure et, par conséquent, pour apprendre à se servir de la conscience pour harmoniser les fonctions  fortifiantes et dynamisantes du système nerveux. Par ailleurs, comme la respiration naturelle vient masser les organes internes et détendre notre dos, elle a aussi un impact heureux sur les nerfs et ganglions parasympathiques se trouvant dans ces zones.


Malheureusement, la plupart des gens ont de la difficulté à se sentir de l’intérieur et connaissent mal l’ampleur du conditionnement de leurs perceptions et de leurs comportements à travers le filtre d’émotions comme la colère, la peur et l’anxiété. Nous sommes devenus tellement habitués à de grands niveaux de stress et de négativité, que nous les considérons comme l’état normal et que nous ne réalisons pas à quel point notre santé et notre vitalité s’en ressentent. Le bruit généré par ce stress rend presque impossible l’écoute de l’intelligence quiète et innée de notre corps. Et quand nous sommes incapables d’accéder à cette intelligence, nous empirons la situation en recourant à des soulagements instantanés sous forme de stimulations excessives : l’alcool, la drogue, le tabac, la caféine, la nourriture, la sexualité, la télévision, etc. Parfois, lorsque nous réalisons dans un moment de clarté l’absurdité de la situation, nous essayons de composer rationnellement avec le stress. Malheureusement, notre mental a en lui-même peu de pouvoir pour trouver des solutions efficaces, surtout dans une société d’information qui inonde notre conscience de nouvelles et d’images négatives en provenance du monde entier. Ce qui en résulte, c’est encore plus de tension, un sentiment d’impuissance et l’émergence de divers symptômes et maux chroniques, nombre d’entre eux n’étant pas juste le résultat du stress mais celui de la façon dont nous essayons de les fuir.

S’adapter aux effets du stress n’est pas une solution
Dans l’incapacité de solutionner avec efficacité notre stress sous toutes ses formes, nous avons appris avec le temps à composer avec ses effets. Certains d’entre nous, par exemple, ventilent simplement leurs émotions négatives sur les autres, surtout la colère,  parce qu’ils croient que c’est bon pour eux. Des recherches récentes laissent cependant entendre que la ventilation de la colère nous met davantage en colère, pas moins, et que cela augmente les risques pour la santé. Qui plus est, un tel comportement transmet notre négativité aux autres, qui vient s’ajouter à leurs propres problèmes.

L’expression des émotions négatives n’est cependant pas aussi répandue que leur évitement. Il existe bien des façons de ne pas sentir. Enfants, certains d’entre nous ont appris à se servir du monde des fantasmes et du refoulement pour éviter de sentir la douloureuse contraction qui se produisait quand nos parents ne nous acceptaient pas tel que nous étions et nous voulaient à leur image. Adultes, nous avons appris à ravaler nos émotions négatives et à nous réfugier dans des émotions considérées comme plus positives. Nous avons donc appris à refouler nos émotions dites négatives pour fonctionner sur un mode que nous croyons raisonnable, un mode basé sur l’image que nous voulons donner de nous. Mais selon la loi scientifique de conservation de l’énergie, l’énergie neurobiochimique de ces émotions ne peut être détruite. Elle peut seulement être transformée. Et nous savons également que, si nous y prêtons attention, cette énergie est souvent transformée en énergie mécanique ou cinétique qui agit sans que nous en ayons conscience sur nos nerfs, nos tissus, notre structure et nos mouvements.

Le refoulement des émotions se manifeste non seulement dans notre posture et nos mouvements, mais aussi dans les tensions corporelles profondément enfouies, tensions qui sapent notre énergie et minent notre santé physique et psychologique. En apprenant à sentir ces tensions dans notre corps, nous pouvons un jour ou l’autre face à nos plus inconscientes émotions de colère, d’inquiétude, de peur, d’anxiété, de tristesse, etc.

L’objectif n’est pas de nous débarrasser de ces émotions dites négatives, chose qui est impossible et peu souhaitable, mais de trouver le courage d’en faire pleinement l’expérience, de les ouvrir et de les exposer à la lumière impartiale de la  conscience. Du point de vue taoïste, lorsque nous devenons pleinement conscient de nos émotions négatives sans les amplifier ni nous en défendre, l’énergie neurochimique qu’elles activent en nous peut être transformée en pure énergie de vitalité. Ainsi que les Taoïstes le disent, « les nuages, la pluie et la foudre sont aussi nécessaires à notre environnement que le soleil et le calme. Sans un harmonieux équilibre entre ces deux aspects du temps, la nature serait un véritable désert ». C’est donc par notre respiration, et en particulier par la respiration naturelle, que nous pouvons découvrir en nous cette dynamique harmonie. La respiration naturelle, profonde et aisée, nous permet donc de mettre en marche le système nerveux parasympathique ainsi que le processus de guérison qui nous amène à devenir de nouveau entier. Et quoi de mieux que d’appliquer la respiration naturelle avec les méditations du Sourire intérieur et des 6 Sons de guérison!

 

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 23:48


Oui, c’est la boue qui permet la fleur d’éclore et d’éclater.

La lumière se nourrit en quelque sorte de l’ombre...

La rose a besoin de fumier, le lys d’eau a besoin de la boue pour fleurir.

Ce n’est pas que la fleur soit plus belle que la boue ou le fumier, bien que le mental le juge ainsi, mais la fleur permet simplement au fumier d’atteindre sa réalisation, d’ tre utilisé fond, de fructifier, de fleurir.

Le fumier fait partie de la fleur.

Placide Gaboury

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 23:24

Temps de préparation : Assez rapide

Ingrédients pour 4 personnes :
● 350 g de coquillettes de blé entier (Rate, Cœur, Poumons)
● 700 g de brocoli ou de brocoli-rave (Foie) (en italien cima di rappa)
● 20 g. de parmesan râpé (Rate)
● 70 g d’olives noires hachées (Reins)
● 1 CC de câpres hachés (Foie)
● 2 gousses d’ail hachées (Rate, Poumons)
● 4 CS d’huile d’olive extra vierge, première pression à froid (Reins)
● Sel et poivre noir (Reins et Poumons)

Nettoyez et lavez bien les brocolis -rave. Plongez-les dans de l’eau salée qui bout et laissez-les cuire pendant 10 minutes. Ajoutez les coquillettes.

Dans un plat creux, mélangez le parmesan,  les olives noires, les câpres, l’ail et l’huile d’olive avec une cuillère de bois. Salez et poivrez.

Quand les pâtes sont cuites, égouttez le tout à la passoire en vous assurant de garder un peu d’eau de cuisson, à rajouter au mélange au cas où il serait est trop sec. Rectifiez l’assaisonnement au goût.

VARIANTE
Vous pouvez utiliser tous les types de pâtes assez grosses de blé, de riz, de kamut, etc. complets.

Bon appétit! Et bon été!

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 23:06

Le Tonglen est une pratique qui permet de nous rapprocher intimement de l’énergie brute de nos émotions difficiles et de transformer notre rapport à celles-ci.

  • Asseyez-vous dans une position de méditation et concentrez-vous sur votre véritable nature. Elle peut prendre si vous le désirez la forme de la sagesse collective, de la compassion ou de votre moi supérieur.
  • Maintenant, pensez à une émotion qui est difficile ou vous met mal à l’aise. Il s’agit peut-être de la peur, de la colère, de la haine, de l’inquiétude, de la tristesse. Allez au cœur de votre inconfort et de votre souffrance. Il se peut que vous sentiez une réaction automatique de résistance qui repousse l’émotion ou que vous vouliez faire quelque chose pour ne pas la sentir. Prenez note de ce qui se passe et respirez dans l’inconfort, tout en sachant que des millions d’autres personnes ressentent la même chose.
  • Pendant que vous prêtez attention à cette émotion, prenez conscience de la souffrance que celle-ci a suscité en vous. Prenez mentalement note du stress et de l’inquiétude que vous avez vécus à cause de la peur ou d’une autre émotion. Peut-être votre sommeil a-t-il été perturbé ou avez-vous eu la mèche courte. Maintenant, éprouvez un sentiment de tendresse et de bienveillance face à cette partie de vous-même qui a peur.
  • Inspirez cette émotion difficile qui est comme un nuage gris ou une fumée noire et intense. Inspirez-la par tous les pores de votre peau.
  • Expirez une lumière blanche, fraîche et rafraîchissante qui possède la nature de l’inspiration, de la vastitude, de la joie aimante et du lâcher-prise. Envoyez cette lumière vers la partie de vous qui souffre sous l’effet de la douleur. Expirez par tous les pores de la peau.
  • Si vos pensées vous distraient, prenez-les en note sans vous laissez prendre par elles et transformez-les en fumée noire. 
  • Remarquez si votre respiration est plus longue et profonde à l’inspiration ou à l’expiration. Est-il plus facile pour vous de donner ou de recevoir?
  • Pendant que vous respirez, continuez de donner et de recevoir aussi longtemps que vous vous sentez à l’aise. En approfondissant cette méditation, vous deviendrez de plus en plus intime avec vos émotions. Parallèlement, votre niveau d’aise et de confiance augmentera.

Grâce à la pratique du Tonglen, nous nous lions d’amitié avec nos émotions difficiles et nous sommes par la suite plus capables de ne pas fuir quand elles surviennent. En nous rapprochant de nos peurs, nous ouvrons notre cœur à nous-même et la compassion advient non seulement à notre égard mais également à celui des autres. Il se peut que nous soyons libérée de telle ou telle peur ou du moins que nous soyons plus à l’aise avec celles-ci. Ainsi la peur aura moins de pouvoir paralysant sur nous. Le Tonglen nous aide à relaxer et à nous préparer aux défis de la vie.

Selon la pensée taoïste, les émotions peuvent être transformées en vitalité. C'est ce que les méditations des Six sons de guérison et du Sourire (Mantak Chia) font également, juste de manière un peu différente.

Alors, bonne transformation!

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 22:58

La méditation aide beaucoup à relaxer le corps et à calmer l’esprit. Elle peut renforcer notre confiance en notre sagesse intérieure et diminuer bien des peurs reliées à toutes sortes d’aspect de notre vie. Quand nous nous syntonisons sur l’ordre naturel du monde et que nous prenons le temps de reconnaître les cycles et la cadence de la nature, nous réussissons aussi à valoriser et à honorer notre propre nature. 

En ce qui me concerne, j’adore sur le son de l’eau qui clapote contre les rochers, sur la sensation du vent frais qui caresse mon corps alors que le soleil me darde de ses rayons chauds, sur l’odeur de l’air frais et vivifiant après une belle ondée? Dans ces moments, il n’y a rien à faire, nulle part où aller, rien à comprendre et aucune décision à prendre. Il suffit de ralentir le rythme et de sentir l’harmonie et la paix de la nature. Laissez cette sensation prendre possession de votre corps et faire taire vos pensées, croyances et attitudes. Abandonnez-vous à l’énergie qui parcourt votre corps et laissez-vous pénétrer par la profonde relaxation qu’elle vous apporte. Chacune de ces méditations peut trouver son chemin dans votre corps et éliminer les tensions qui assaillent votre mental et qui interfèrent d’habitude avec cette écoute naturelle mais peu familière.

Nous pouvons également composer avec nos émotions négatives (peur, colère, inquiétude, dépression, haine) grâce à la pratique bouddhiste du Tonglen. En tibétain, tonglen veut dire « donner et recevoir ». Cette pratique aide à développer la compassion pour nous, quand la peur et la souffrance sont présentes. Elle ouvre le cœur à ce qui nous empêche d’entrer en contact profond avec notre véritable nature. Parce qu’elle nous aide à dépasser les blocages qui nous empêchent de faire confiance à notre sagesse innée, cette pratique nous permet de découvrir une façon nouvelle d’entrer en rapport avec ce qui nous fait souffrir et nous stresse.

Pour pouvoir ouvrir notre cœur, le Tonglen nous apprend qu’il faut nous rapprocher de ce qui nous apporte la souffrance et non pas vouloir nous en débarrasser. Il faut donc la toucher en son épicentre. En gardant notre esprit et notre cœur ouverts tout en respirant dans le sentiment de peur ou de toute autre émotion, nous pourrons voir de quelle façon notre esprit et notre cœur sont étroitement liés à la peur. Le tonglen est une pratique qui permet de connaître les émotions souffrantes en tant que sensation dans le corps et ensuite de les laisser se transformer sans embarquer dans un long voyage de souffrance. Peut-être avons-nous peur de ce qui pourrait se produire dans telle ou telle situation... et nous inventons les pires scénarios. Quand nous nous identifions à ce processus, il en ressort une grande détresse. La pratique du Tonglen nous aide donc à briser le cercle vicieux de la réaction en chaîne, du karma..

On dit que le germe de la compassion émane de nos névroses, de nos peurs et de ce que nous considérons comme négatif. Il en va de même pour la confiance, la relaxation et le développement de la force intérieure. Notre souffrance a un sens si nous permettons aux énergies de transformation d’advenir et si nous travaillons de concert avec elles. Cette notion est inhérente au concept du Yin et du Yang, concept selon lequel le fondement de la compassion se trouve dans les émotions difficiles (Voir mon CD TAO avec le Sourire intérieur et les Six sons de guérison) et selon lequel les émotions que nous qualifions habituellement d’émotions négatives prennent leur source dans la compassion.

Point n’est besoin de faire disparaître la peur ou n’importe quelle autre émotion. Il suffit de s’en servir comme d’un objet d’attention et de ne pas la juger comme étant bonne ou mauvaise, appropriée ou pas. Il suffit simplement d’entrer en contact avec elle et ensuite de la laisser aller. Faire l’expérience de la peur, ou de toute autre émotion, n’est pas malsain en soi. Ce qui l’est, c’est la réaction excessive ou continue à cette émotion humaine normale. Si nous pouvons adopter une façon saine de composer avec notre peur, nous faciliterons la circulation du Qi. Le Tonglen est une pratique qui permet de nous rapprocher intimement de l’énergie brute de nos émotions difficiles et de transformer notre rapport à celles-ci.

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 18:30

 

Et oui, les champignons ont commencé à sortir et j’ai déjà mangé 2 fois des gyromitres (non, non je n’ai pas oublié de les faire blanchir avant pour éliminer leur toxicité!). Bientôt, ce sera le temps des chanterelles, lactaires délicieux et cèpes de diverses espèces. Chaque fois que je me promène sur la piste cyclable près du Lac Raymond (dans les Laurentides, au Québec), il est rare que je rentre les mains vides. Cette recette est donc de saison, et qui plus est, elle est fort goûteuse.


Temps de préparation :
Assez rapide

Ingrédients pour 4 personnes :

● 20 g de cèpes déshydratés (Rate) ou champignons sauvages
● 400 g de champignons de couche finement hachés (Rate) ou champignons sauvages
● 3 CS d’huile d’olive (Reins)
● 1 gros oignon finement haché (Poumons, Rate)
● 1 gousse d’ail finement hachée  (Poumons, Rate)
● 8 tranches de pain de blé complet (Rate, Cœur)
● 40 g de chapelure (ou parmesan râpé) (Rate)
● 8 feuilles de laitue et 8 tranches de tomate (
Poumons, Foie, Rate)


Mettez les cèpes dans de l’eau tiède pendant au moins une heure pour les faire réhydrater.


Faites chauffer l’huile et faites-y revenir l’oignon, l’ail et les cèpes finement hachés pendant 3 4 minutes. Ajoutez les champignons de couche et faites-les revenir avec le reste pendant 6-7 minutes.

Mettez pendant quelques minutes les tranches de pain au four chauffé à 220o C. Étalez ensuite le mélange de champignons sur les tranches de pain, saupoudrez de chapelure (ou de parmesan) et remettez au four pendant une minute ou deux.

Disposez chaque tranche de pain sur une feuille de laitue et une tranche de tomate.


Bon appétit! Et bon été!

 

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2. Bilan énergétique personnalisé :
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3. Consultation en ligne pour un Bilan énergétique personnalisé et une alimentation ciblée :
Vous remplissez un test de caractérologie que vous téléchargez (une fois que vous avez payé avec Paypal). Ensuite, vous me l’envoyez. Je l’analyse et l’interprète. Ensuite, je vous envoie un Bilan énergétique personnalisé (fiche comprenant les 5 éléments annotés) ainsi que des recommandations alimentaires (tableaux) et quelques recettes appropriées selon les résultats inscrits sur votre fiche personnalisée : 60 $ ou 60 Euros.

 

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Elle aura lieu dans la région parisienne (Évreux) et, éventuellement, au Canada. Elle durera un minimum de deux week-ends ou cinq jours et sera proposée avec une formule clé-en-main: manuel du participant, manuel de l’instructeur, documents afférents (test de caractérologie, fiche-santé, fiche Tempérament, fiche Constitution, Tableaux alimentaires, etc.) sous forme papier et électronique, et produits de Chi kung minceur à 40% de réduction pour la revente - DVD Chi kung amaigrissant, CD Tao, DVD Chi kung vitalisant, DVD Yoga taoïste ou Tao Yin, e-book Chi kung médical et vitalisant et e-book Tao Yin (Yoga taoïste), livre Végétarisme méditerranéen et Médecine traditionnelle chinoise (en cours de rédaction), affiche des 5 éléments, etc.
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J’ai commencé la rédaction de ce livre de cuisine qui comprendra de nombreuses recettes inspirées par la cuisine italienne et provençale (mes origines!), avec un fond de principes de Médecine traditionnelle chinoise et des éléments plus scientifiques. Conçu pour être pratique dans la cuisine, il comprendra aussi un aspect méditation. Il paraîtra en français, en italien et en anglais

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